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Pressing : les bonnes pratiques

Les pressings il en existe une multitude mais comment faire le tri ? Dans cette jungle du nettoyage à sec et l’absence d’information (utile), The Men Times vous donne les clefs pour s’y retrouver !

Pourquoi mettre certains vêtements au pressing ?

Il y a certaines pièces de votre penderie qui méritent un peu plus d’attention qu’un simple tour dans la machine à laver. L’inconvénient c’est qu’à force, le tissu s’abîme et la couleur se détériore plus rapidement.Vos costumes ne doivent pas être lavés en machine car le thermocollant qui s’y trouve ne supporte pas l’eau.
Il en est de même pour les grosses pièces telles que les manteaux et les vestes. De plus, évitez les matières nobles ou délicates qui n’apprécient guère les machines à répétition (laine, cachemire, soie …) 

A quelle fréquence ?

Alors un petit récapitulatif s’impose :
Géraud de Faubourg Saint Sulpice vous délivre son conseil : « Vos costumes ne doivent pas aller au pressing plus de 4 fois par an. Au-delà, ils risqueraient de s’altérer prématurément. Néanmoins, au quotidien, il vous suffit de les aérer dans une pièce propre et sans odeur sur des cintres avec renfort pour ne pas déformer les épaules».
Il en est de même pour vos accessoires (cravates, nœuds papillon, pochettes) qui ne peuvent pas aller en machine. Seulement vos chemises y sont autorisées mais veillez à ne pas les mettre à forte température (30-40°).

Comment choisir son pressing ?

Il est vrai que le choix est large et le flot d’informations nous fait parfois perdre la tête. Alors il est important de se concentrer sur un critère essentiel à tous les pressings : le rapport qualité-prix. 
En premier lieu, il y a les pressings dit “traditionnels” encore très répandus en France.
Ils utilisent un produit classé cancérigène par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), le perchloroéthylène qui normalement s’évapore après séchage. Cependant pour les grosses pièces type manteaux , le produit met beaucoup plus de temps à se dissiper dans l’air.
Même si ce sont les plus populaires évitez-les. Leurs noms accrocheurs “pressing de luxe”, “pressing traditionnel” sont souvent de purs arguments marketing et les prix pratiqués sont en moyenne plus chers (2 à 3 €) que les pressings nouvelles générations (explication dans la suite de l’article).

Une solution ?

La solution, les pressings bios. Une façon sûre et efficace de faire nettoyer ses vêtements sans les abîmer et sans polluer la planète par la même occasion. Différents procédés existent, et se révèlent être tout aussi efficaces que les pressings traditionnels.

Zoom sur deux enseignes écolos : Séquoia vs H20?

Deux grands concepts ont vu le jour depuis quelques années : H20 et Sequoia, deux enseignes « écolos » qui ont réinventé le pressing et balayé son image vieillissante. Ici, il n’est plus question de faire appel au toxique perchloroéthylène, mais bien à des substituts: plus respectueux de nos vêtements et de l’environnement.

H20 : 100% naturel

Le premier, H20, utilise de l’eau et de la lessive naturelle faite à base de noix de lavage indienne (ce sont des fruits naturels provenant d’un arbre qui pousse au Népal et en Inde : le Savonnier). Il n’y a donc plus de nettoyage à sec mais un traitement à l’eau, adapté pour tous les vêtements (y compris le thermocollant de vos costumes). On peut penser qu’il est gourmand en eau mais selon Bruno Bénizri, fondateur de H20, “il consomme beaucoup moins qu’un pressing classique” (80 litres par cycle contre 150 en moyenne pour le nettoyage à sec).
Il existe toutefois une zone d’ombre qui réside dans son pouvoir désincrustant. Même si les avis divergent,  il peut s’avérer difficile pour certaines tâches tenaces de les enlever grâce à cette technique.
Leur plus : La volonté de penser “vert” jusque dans les cintres en carton recyclable, l’emballage des vêtements en amidon de maïs et kraft et les sacs en matière végétale.

Sequoia : le nouveau nettoyage à sec

Sequoia nettoie à l’aide d’une technique de nettoyage à sec différente des pressings classiques, le siloxane. C’est un des composants du silicone, dont la technique consiste à immerger le vêtement dans ce produit et ensuite à le laver dans une lessive biodégradable. Le produit est ainsi filtré, distillé et ne s’évapore pas dans l’air. Il est inodore et réhydrate les fibres protégeant le vêtement au fil des lavages.
Le seul inconvénient c’est qu’il semble toxique pour les milieux aquatiques, sa séparation dans l’eau est difficile. La technologie Green Earth (à base de siloxane comme utilisé par Sequoia), n’aurait pas encore obtenu de label écologique aux Etats-Unis d’après différentes sources. Cette technique pourrait donc être reconnue comme étant un polluant aquatique et terrestre alors affaire à suivre…
Leur plus : Le design de leur boutique reposant et moderne.

Vous voilà désormais informés et prêts à affronter plus sereinement votre pressing !

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